À la suite d’un accident survenu une vingtaine d’années
plus tôt, Christine est aujourd’hui affectée d’un cas très rare d’amnésie:
chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire
ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu’elle a en fait 47 ans et
qu’elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau
médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin
qu’elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer
peu à peu son existence. Je ne vous en dis pas plus.
A ce jour, le deuxième roman de S.J. Watson n’est pas
encore sorti, mais il a raison, qu’il ne précipite pas les choses, car j’ai
peur qu’on soit déçus, tant son premier roman est un véritable coup de maître: un suspense psychologique d’une intensité et d’une dextérité hors du commun.
Tout y est: écriture simple très agréable, récit fluide, sans gras, sans fioritures, une formidable originalité tant au niveau de l’intrigue que des personnages, un final digne de Shutter island. Un page turner qui se lit d’une traite, sans temps mort. Bref une totale réussite pour ce premier thriller psychologique. Reste pour ce talentueux auteur à confirmer. Ce qui est le plus difficile.
S.J. Watson, Avant d'aller dormir, Pocket, 470 pages, traduit de l'anglais par Sophie Aslanides, sorti en 2011 (Angleterre) 2012 (France)
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