jeudi 17 juillet 2014

La Ligne noire, de Jean-Christophe Grangé


Cardiaques s'abstenir ! Oui, La Ligne noire est peut-être le roman le plus stressant que j’ai jamais lu,  tant l’intrigue est captivante  du début à la fin. Les cent dernières pages sont d’ailleurs insoutenables en termes de suspense, et le final est digne des plus grands polars. Quel coup de théâtre ! Une ligne noire. Jalonnée de corps, d'effroi, de sang. Celle qu'un tueur en série a tracée du Cambodge à la Thaïlande. Jusqu'à ce qu'il se fasse prendre en Malaisie. Bientôt il sera jugé mais Reverdi connaît déjà ce qui l'attend: la mort. La personnalité du tueur passionne Marc Dupeyrat, un journaliste qui, pour être sûr de l'appâter, invente un personnage: Elisabeth, étudiante fascinée par le crime. La ruse fonctionne et Reverdi accepte de correspondre avec la prétendue Elisabeth, livrant peu à peu à Marc les clés de son monde et matière à écrire un best-seller.

Mais la ruse en question va rapidement se retourner contre le journaliste ; je ne vous en dis pas plus, sauf que ça part dans tous les sens: du suspense, des rebondissements, un rythme haletant, et un tueur en série retors, infâme, machiavélique. Grangé nous entraîne dans les arcanes psychologiques d'un tueur qui incarne véritablement le mal absolu. On pourra dire ce qu'on veut de cet auteur sauf qu'il manque d'imagination. Pour moi son
 meilleur thriller à ce jour, avec Le Vol des cigognes. Indispensable pour tout amateur de frissons. 

Jean-Christophe Grangé, La Ligne noire, Le Livre de Poche, 606 pages, sorti en 2004. 

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