jeudi 24 juillet 2014

On achève bien les chevaux, d'Horace McCoy


Hollywood avant la Seconde Guerre mondiale, le symbole du rêve américain. Robert Syberten rencontre Gloria Bettie. Comme elle, il est figurant au cinéma. Mais loin d'avoir réalisé leurs rêves, ils n'ont eu qu'un long parcours chaotique semé d'échecs. Désœuvrés et sans argent, ils décident de s'inscrire à un marathon de danse dans l'espoir de décrocher les 1 000 dollars de récompense et de se faire remarquer par un des producteurs formant le public quotidien de ces soirées. Il ne leur reste plus qu'à tournoyer des semaines entières au rythme de l'orchestre.

Écrit à la suite de la grande dépression de 1929, On achève bien les chevaux est le premier roman noir d'Horace McCoy. Un court roman choc, qui met littéralement en pièces le rêve américain. Un roman qui n’a d’ailleurs rien perdu de son actualité. 

Ce marathon de danse auquel participent les deux personnages principaux ressemble quand même beaucoup aux émissions actuelles de télé-réalité. Dans ce qu’elles ont de pire. Au final, un roman noir cultissime, indémodable, à lire d’une traite !

Horace McCoy, On achève bien les chevaux, Folio, 224 pages, traduit de l'anglais (Etas-Unis) par Marcel Duhamel, sorti en 1935 (Etats-Unis) 1946 (France)